Pourquoi les PME de l’agro doivent-elles s’intéresser de près à la robotique ?

Robotiser leurs lignes de production, les PME de l’agroalimentaire y pensent de plus en plus. VIF participe aux journées techniques organisées par STÄUBLI, fournisseur mondial de solutions mécatroniques, les 3 et 4 octobre à Agen. L’occasion de rassembler de nombreux acteurs de la filière robotique pour vous apporter des réponses concrètes et vous mettre en relation avec des interlocuteurs clés.
La rencontre entre STÄUBLI ROBOTICS et l’éditeur de logiciels VIF
Une évidence.
D’abord parce que nous concevons tous les deux des solutions pensées pour les industries et adaptées à leurs contraintes métiers, en particulier celles du secteur de l’agroalimentaire en ce qui concerne VIF.
Nous partageons un objectif commun : accompagner la transformation digitale des industriels et entrer dans l’ère de l’industrie 4.0.

Agroalimentaire : 2% du marché mondial est équipé
La robotique industrielle a conquis le secteur automobile. Pour le moment, environ 5% du marché français de l’agroalimentaire est équipé.
Une transition s’amorce. Les robots industriels ne sont plus cantonnés en fin des lignes de fabrication pour réaliser l’encaissage de produits emballés ou la palettisation, ils prennent une place de plus en plus importante à tous les échelons de la chaîne de production.

Pourquoi les PME agroalimentaires vont-elles se robotiser ?
Si produire avec plus de fiabilité et de performance est, bien sûr, une finalité, ce sont d’autres raisons qui poussent les industriels français du secteur agroalimentaire à vouloir se robotiser.
Faire face à une pénurie de main d’oeuvre
Le secteur a des difficultés à recruter et à fidéliser sa main d’oeuvre. Ce manque de bras est dû à la pénibilité des tâches en environnements hostiles et sensibles (températures extrêmes, humidité). Les robots apportent la solution adaptée en effectuant ces tâches répétitives, dans des conditions pénibles avec une rigueur et une précision constantes.
Réduire les risques professionnels
L’intégration de robots contribue à réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS) et à éviter les blessures accidentelles en permettant aux opérateurs de s’affranchir des tâches à faible valeur ajoutée au profit de travaux plus valorisants.
Prévenir les risques de contamination bactériologique
Les robots sont adaptés aux environnements sensibles aux bactéries.
Ils répondent parfaitement, par exemple, aux exigences des premières transformations de protéines (abattage ou transformation) ou aux besoins de la production industrielle de fromages soumise à plusieurs contraintes : contact direct avec les aliments non emballés, critères d’hygiène stricts ou procédures de nettoyage difficiles. 100% hygiéniques, les robots ont une nettoyabilité parfaite.
Préserver un savoir-faire
La robotique participe au maintien d’un savoir-faire avec un niveau élevé de précision du geste. Elle offre également une liberté de création inégalée. Ces applications sont plébiscitées par l’univers de pâtisserie/chocolaterie. Robotiser ses lignes permet d’effectuer des déposes et des panachages de références (dans l’optique de personnaliser à l’extrême le produit) à haute cadence pour de grandes ou de petites séries.
La robotisation apporte de la sécurité à l’opérateur, sécurise le process et garantit la sécurité du produit.
Un robot peut embarquer plusieurs outils sans complexité, ce qui permet d’envisager le développement de nouvelles techniques en ajoutant des fonctions par le simple biais de la programmation, et ce, à moindre coût.
Les journées techniques organisées par STÄUBLI fournissent l’opportunité de creuser le sujet.
VIF va présenter lors de ces journées la solution VIF MES PERFORMANCE connectée à une mini ligne de production. Vous allez pouvoir, à cette occasion, évaluer l’utilité d’installer une solution MES en fonction de votre objectif : améliorer la traçabilité, la visibilité ou la réactivité de la production.
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Auteur de l’article

Arnaud DERRIEN
responsable grands comptes agroalimentaires staubli
L’agroalimentaire est un secteur que je connais bien, depuis 22 ans. J’ai rejoint STAUBLI en 2014.