Logiciel ERP : objectif traçabilité !

Mise sur orbite de la traçabilité agroalimentaire

A priori, aucun. Et pourtant !

Si nous parlions de la notion de risque ?

Plus précisément, de la maîtrise des dangers afin d’abaisser les niveaux de risques.

Prenons de la hauteur et choisissons l’espace comme terrain de jeu privilégié pour parler de traçabilité.

Original non ?

Voyons la traçabilité comme un outil de maîtrise de l’incertitude, entre fiction et réalité.

Faisons un saut dans le temps et dans l’espace…

1969 – Rivée devant son écran de télévision en compagnie de sa famille, une petite fille a déjà la tête dans les étoiles en assistant aux premiers pas de l’homme sur la Lune. Claudie Haigneré sera la première femme européenne à aller dans l’espace en 1996, destination la station orbitale russe Mir pour un vol de 16 jours.

Elle fait figure de pionnière après Jean-Loup Chrétien, premier spationaute à effectuer une sortie extra-véhiculaire lors d’une mission franco-soviétique à bord de la station Saliout 7. 

En 2021, Thomas Pesquet sera, quelque temps, le commandant de bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) 400 Kilomètres au-dessus de la Terre.

L’histoire de ces pionniers français nous a inspirés pour parler de traçabilité…Car nous sommes convaincus de son importance cruciale…Et, comme les premiers pas de l’homme sur la lune, cette conviction ne date pas d’hier ! Pour notre récit de fiction, nous imaginons qu’un lot de nourriture non conforme est susceptible d’être embarqué. De quoi tout bonnement bouleverser l’avenir de notre conquête spatiale…Quel enjeu ! 

Nous allons vous raconter comment, par un exercice de traçabilité, ce scénario catastrophe peut être évité.

Mais soyons, pour l’instant, plus terre à terre, en commençant par définir la traçabilité

Traçabilité & traçabilité alimentaire, qu’est-ce que c’est ?

Qu’est-ce que la traçabilité d’un produit ?

Ce terme est un dérivé de l’anglais “traceability”. Sa première -véritable- définition est celle proposée par la norme NF X 50-1201 en 1987 : « La traçabilité du produit est l’aptitude à retrouver l’historique, la localisation ou l’utilisation d’un produit au moyen d’une identification enregistrée. »


Elle a été enrichie et complétée depuis, par d’autres normes ISO au fil des années. Retenons que tracer l’origine d’un produit en reconstituant son parcours complet de sa conception jusqu’à sa distribution résume assez bien les grandes lignes de la traçabilité.

Qu’est-ce que la traçabilité alimentaire ?

La traçabilité alimentaire, de fait, concerne en particulier le secteur agroalimentaire. 

Le règlement (CE) N°178/2002 du Parlement Européen et du conseil du 28 janvier 2002 la définit comme “la capacité de retracer, à travers toutes les étapes de la production, de la transformation et de la distribution, le cheminement d’une denrée alimentaire, d’un aliment pour animaux, d’un animal producteur de denrées alimentaires ou d’une substance destinée à être incorporée ou susceptible d’être incorporée dans une denrée alimentaire ou un aliment pour animaux”.

L’AGROALIMENTAIRE A UNE OBLIGATION DE RESULTAT QUANT A LA
TRACABILITE DES PRODUITS

Depuis la loi européenne mise en vigueur en 2005, l’ensemble des entreprises de l’agroalimentaire a une obligation de résultat quant à la traçabilité du produit.

La proposition de loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires a été adoptée en mai 2020, reprenant plusieurs dispositions actées dans le cadre de la loi issue des États généraux de l’alimentation EGAlim. 

La loi poursuit plusieurs objectifs : assurer la qualité et la sécurité sanitaire des aliments, apporter des informations plus complètes aux consommateurs, davantage de transparence, plus de facilité à identifier les causes d’un problème en remontant toute la chaîne alimentaire, plus de réactivité à effectuer un retrait de produits si nécessaire.

La capacité à identifier tous ses fournisseurs et toutes les matières premières qui est une traçabilité en amont.

L’identification des clients professionnels et les produits finis concernés qui est une traçabilité en aval.

La traçabilité interne qui fait le lien entre les matières premières et les produits finis.

La traçabilité est l’un des piliers du Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS), élément indispensable à la constitution d’un dossier de demande d’agrément sanitaire. 

Rappelons que le PMS est exigé par la réglementation européenne “Food Law” également appelée “Paquet Hygiène”, entrée en vigueur en 2006

Différentes industries, plusieurs traçabilités ?

La traçabilité concerne d’autres industries que l’agroalimentaire.

Le secteur pharmaceutique est également soumis à de nombreuses directives et réglementations.

Cette filière va encore plus loin dans la traçabilité avec la sérialisation des médicaments, règlementation entrée en vigueur le 9 février 2019 (conformément au règlement délégué 2016/161 de la Commission Européenne) pour lutter contre la contrefaçon.

Pour les industriels, c’est aussi l’occasion de moderniser leur supply chain et de renforcer la traçabilité de leurs produits jusqu’à la dispensation aux patients.

Pour l’industrie cosmétique, l’ISO 22716 donne des lignes directrices pour la production, le contrôle, le stockage et l’expédition des produits cosmétiques.

CHAQUE INDUSTRIE A SON LOT D’EXIGENCES EN MATIERE DE TRACABILITE

Si chaque industrie a son lot d’exigences en matière de traçabilité, les enjeux restent toujours les mêmes : sécuriser les filières, maîtriser la qualité des process, optimiser la chaîne logistique, respecter la réglementation, communiquer auprès de son écosystème, rassurer le consommateur final. Peut s’ajouter à cela une dimension humaine et environnementale.

Si nous n’avions pas imaginé pour nos membres d’équipage, commandant, ingénieur de bord et copilote, une possible intoxication alimentaire, nous aurions pu choisir de recourir, dans notre histoire, à un composant défaillant ou à produit contrefait…mais ceci est une autre histoire…

Revenons à l’exemple de la traçabilité alimentaire, filière dont nous connaissons sur le bout des doigts les spécificités et contraintes depuis 40 ans ! 

L’enjeu de la traçabilité alimentaire

Qualité, sécurité, traçabilité…La traçabilité est en quelque sorte une manière de pouvoir lier les étapes du process. Elle est indissociable de la qualité (à chaque étape cette dernière permet de s’assurer que l’on est conforme). Ces notions garantissent la sécurité alimentaire.

Le niveau d’exigence s’est accru, au fil des crises et des scandales qui ont fait la une et ébranlé le secteur agroalimentaire : huile frelatée en 1981, crise de la vache folle, scandale des lasagnes au cheval, dioxine des œufs, du poulet, lait infantile incriminé, etc. Impossible d’être exhaustif tant les crises se sont multipliées, endommageant sérieusement la confiance des consommateurs.

Traçabilité, sécurité alimentaire absolue !

La traçabilité alimentaire est-elle un enjeu d’avenir ? Oui, nous le pensions déjà quarante ans en arrière ! En tant qu’éditeur intégrateur de logiciels, nous avons mis au point en 1992, les premiers logiciels de traçabilité dans le cadre de nos outils de gestion des flux. 

Bien avant la publication du règlement CEE traçabilité 178/2002 et avant même que la traçabilité devienne, le 1er janvier 2005, pour tous les opérateurs agroalimentaires, une exigence réglementaire, nous voulions aller au-delà d’une traçabilité papier…pour informatiser la traçabilité.

NOUS AVONS MIS AU POINT EN 1992, LES PREMIERS LOGICIELS DE TRACABILITE

Nos logiciels font référence auprès des industries agroalimentaires depuis lors.

Les solutions logicielles de traçabilité proposées par les éditeurs sont nombreuses, qu’elles soient solutions généralistes comme l’ERP Microsoft, SAP ou métier comme nos logiciels ERP.

Nous avons fait le choix de rendre la traçabilité native à notre logiciel ERP, en apportant au fil du temps de nouvelles fonctionnalités pour répondre encore plus précisément aux problématiques des industriels et les aider à se conformer aux exigences réglementaires et normatives de plus en plus draconiennes.

A propos de contraintes, connaissez-vous les exigences alimentaires de nos astronautes ? 

Savez-vous, par exemple, que les aliments embarqués dans l’espace subissent au préalable un traitement bien spécifique : déhydratation, thermostabilisation ou irradiation pour rester stériles ? Ils doivent être compacts, légers, nutritifs, équilibrés, suffisamment goûteux pour des papilles moins performantes en apesanteur et non friables car les miettes flottent et risquent d’endommager un équipement ou représenter un danger si l’un des membres d’équipage l’inhale. Ces aliments, bien loin des cubes secs et des pâtes étranges consommés par les astronautes dans les années 60, se rapprochent  de certains de nos produits actuels…

Mais alors, comment rappeler un produit s’il tourne en orbite ?

Une autre question se pose : le fournisseur officiel de ces petits plats a-t-il informatisé sa traçabilité ?

Informatiser sa traçabilité, pourquoi ?

Informatiser sa traçabilité c’est d’abord fiabiliser ses données. 

Si des matières premières sont mélangées lors du processus de fabrication, mieux vaut être certain qu’aucune erreur d’écriture n’a été commise. Il faut minimiser les risques…et éviter les miettes…

Il faut gagner du temps : réaliser une traçabilité rapide, au plus fin

Ainsi en cas de crise, l’entreprise doit être en mesure de retrouver rapidement les lots de produits à retirer de la vente, il en va de sa notoriété et de sa crédibilité. Plus elle réagit vite, plus elle peut identifier les produits qui n’ont pas encore été expédiés, ou dans notre cas, envoyés dans l’espace…


Or, dans le cas d’une traçabilité papier, l’identification des produits semi-finis ou finis concernés par un ou plusieurs lots d’ingrédients identifiés peut prendre plusieurs jours et être source d’erreurs…Ce qui peut être extrêmement préjudiciable pour nos astronautes !

UNE PRECISION DU SYSTEME DE TRACABILITE ADAPTEE AUX EXIGENCES DE LA FILIERE

La précision du système de traçabilité est décisive et doit s’adapter aux exigences de la filière. 

Cette complexité peut varier d’un métier à l’autre et selon les contraintes de fraîcheur. 

Pour la traçabilité des viandes, il faut prendre en considération les notions de désassemblage et d’assemblage ; pour assurer la traçabilité du lait, ses procédés de collecte, de “craquage” et “d’assemblage” ; pour la traçabilité des fromages, les différents degrés de maturité liés à leurs processus de fabrication ; pour l’ultra-frais, l’étiquetage est un point clé de la traçabilité, compte tenu des temps de production très courts…

La traçabilité 100% adaptée pour les entreprises agroalimentaires

Les exemples sont nombreux !

Dans tous les cas, l’idée est de minimiser le risque, de cibler rapidement l’ingrédient, de repérer la non conformité ou la raison qui justifie ce rappel, puis d’enclencher les analyses pour déterminer précisément les lots ou les produits impactés. Cela permet de limiter la taille des rappels en cas de problème et de se focaliser sur les efforts d’alertes et de communication afin de minimiser les risques pour le consommateur.

Faire de la traçabilité, un atout plutôt qu’une contrainte réglementaire

Il est bien question de risque, certes, mais positivons : la traçabilité peut aussi être source de valeur.

Le règlement (CE) N°178/2002 impose une obligation de résultat et non de moyen.

C’est-à-dire, l’obligation d’être réactif et efficace, précis et fiable en cas de risque sanitaire.

La traçabilité intégrée à un logiciel ERPcomme nous l’avons vu plus hautpermet de suivre et d’identifier les produits pouvant être à l’origine d’un risque pour la santé, de les localiser et d’en organiser rapidement le retrait. 

Changeons d’angle de vue afin de dépasser la notion d’être en conformité, même si c’est essentiel avec la réglementation, car finalement, la mise en place d’un système de traçabilité apporte de la valeur à l’activité d’une industrie

Pourquoi un système de traçabilité apporte-t-il de la valeur ? 

 
Parce qu’il permet de rassurer les clients, en leur démontrant une capacité à maîtriser et/ou à endiguer une crise alimentaire. De plus, un système de traçabilité offre la possibilité à l’industriel, via des indicateurs de pilotage, de mieux utiliser les données issues de son système d’information. 

En assurant une traçabilité fine de ses produits associée à la qualité, une industrie engrange beaucoup de données issues de la production, du stockage, du flux logistique, via des capteurs installés sur les lignes de fabrication, des automates, ou du matériel s’il est interfacé au logiciel ERP. Il serait dommage de se priver de les utiliser !

IDENTIFIER DES PISTES D’AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE

Mesurer et analyser ces données va donc permettre d’évaluer la qualité et la performance de votre activité, d’identifier des pistes d’amélioration de la productivité afin d’optimiser le fonctionnement de l’entreprise industrielle : qualité des procédés, performance de la production, chaînes d’approvisionnement, etc.. Il sera alors possible de corriger les faiblesses et les défaillances et de faire de la traçabilité un levier de croissance.

La traçabilité est donc bien plus qu’une contrainte légale, c’est un avantage concurrentiel non négligeable.

Toutes les données et informations recueillies peuvent être utilisées à bon escient. 

Pour déceler les points de douleur des processus : multiplication des zones de stockages, taux de rebuts, déclassement de produits, etc. et corriger le tir ou la trajectoire…

Il est possible de construire des indicateurs d’activités non négligeables pour gagner en efficacité et qualité.

Comment la traçabilité des actions est menée dans un logiciel ERP ?

Que pouvons-nous faire pour nos spationautes ? 


La traçabilité alimentaire permet les rappels de lots ou les retraits des produits alimentaires du marché si une non-conformité est détectée.

Une anomalie, si elle est repérée suffisamment tôt, peut éviter ce genre de situation. 

Et en cela, pouvoir effectuer sa traçabilité, en quelques clics, sans risque d’erreurs, signifie beaucoup pour les astronautes de notre récit. Cela veut dire qu’il est possible d’agir, organiser le retrait des aliments non-conformes avant que ceux-ci ne soient mis au menu de notre équipe spatiale.

GERER LA QUALITE DES LOTS ET LEURS CHANGEMENTS DE STATUT

Un industriel doit gérer, à chaque étape du flux de matière, les critères qualité de ses lots de production, c’est-à-dire les contrôles effectués à chaque étape du process et/ou de qualification de lots (critères descriptifs), mais aussi la chronologie de leurs changements de statut (statut bloqué ou statut disponible), qu’ils soient manuels et/ou automatiques.

La traçabilité intégrée à nos logiciels ERP, par exemple, permet de suivre la qualité, depuis le contrôle à réception jusqu’aux bordereaux accompagnant les Bons de Livraison (BL).
Les informations de toutes origines : fournisseurs, laboratoires interne et/ou externe, production, documentation relative aux non-conformités sont centralisées et disponibles en temps réel.

NOTRE LOGICIEL ERP INTERAGIT AVEC LE MATERIEL ET LES EQUIPEMENTS

De plus, notre logiciel ERP peut se connecter à des capteurs ou des matériels communicants type bascule, marquage, automates, groupes de pesage pour collecter avec fiabilité leurs données, les accrocher à des étapes du process,  et les restituer si nécessaire, pour un audit, par exemple.

Nous avons fait le choix d’y intégrer des fonctionnalités atelier pour plus de productivité sans faire de compromis sur la qualité. Les risques d’erreurs de saisie sont évités, le gain de temps est réel et l’information est sécurisée sur toute la ligne de production. 

Les contrôles sur ligne et les analyses d’échantillons en laboratoire, réalisés à toutes les étapes de production, sont enregistrés et complétés par la possibilité de gérer les écarts et les non-conformités. Ainsi, toute anomalie détectée, que cela soit un écart interne ou une réclamation fournisseur/client, va générer une non-conformité dans laquelle est mémorisé le contexte. Ces contrôles et analyses effectués sur la ligne, tout au long du process, de la réception jusqu’à l’expédition, en passant par toutes les étapes de production, participent à consolider la démarche HACCP et le respect du cahier des charges client. En ligne de mire : la qualité !

La traçabilité 100% adaptée par les entreprises agroalimentaires

Précisons qu’échanger avec des LIMS (Laboratory Information Management System), les systèmes informatisés de gestion des laboratoires, est profitable, parce que fluide et fiable, pour justifier du process mis en place dans le cadre d’un audit

Il est possible de mettre en place rapidement des plans d’action correctifs et/ou préventifs. 

Sans oublier la possibilité de lancer un plan de rappel en quelques minutes grâce à une restitution quasi immédiate des informations. L’entreprise peut agir sans attendre, car elle a connaissance de la localisation exacte des produits et leur destination. 

En cas de recette erronée ou de non-conformité détectée, les lots destinés à nos astronautes peuvent être rappelés immédiatement avant d’être expédiés. Un retrait rapide et précis qui minimise les pertes financières de l’entreprise et n’entache pas sa réputation.

Pour éviter un scénario catastrophe, mieux vaut avoir une traçabilité sans faille !

Responsable qualité ou DG, tous concernés par la traçabilité !

Avec la mise en œuvre d’un système de traçabilité informatisé sur les sites de production, les besoins en traçabilité évoluent et augmentent. 

Comment mieux les comprendre et pouvoir y répondre dans nos outils de traçabilité ?
En pensant comme (mais pas à la place d’…) un responsable qualité dans une ETI et un DG de PME.

Responsable qualité : quels sont ses besoins ? Ses sujets de prédilection ? 

Pour cet adepte du 0 papier, les indicateurs sont ses points de contrôle. Il faut qu’il soit alerté en cas de problème. Il a besoin d’une traçabilité immédiate, il suit le PAQ (Plan d’Amélioration de la Qualité) et contrôle les saisies. 

Le responsable qualité a besoin de gagner du temps pour préparer et faciliter ses audits, les réglementations successives nécessitent la mise en place de points de contrôles, la mise en place et le suivi de plan d’actions sur les non-conformités (NC) identifiés à chaque étape de fabrication des produits. Il se demande comment éviter les erreurs de saisie de l’information qualité et les erreurs d’étiquetage. Un mauvais étiquetage de produit par exemple va générer des retours et un risque de déréférencement…

Il a besoin de réactivité lors d’un rappel produit. Il doit identifier les produits et les clients concernés en quelques minutes. En cas de rappel, il doit fournir la bonne information à sa direction afin de lui permettre d’engager les bons moyens pour communiquer, alerter et minimiser le risque alimentaire sur les produits défectueux.  

Le sang froid est un pré-requis face à toute situation stressante. 

L’enjeu est important, nous l’avons vu : pertes financières importantes, image négative et perte de confiance des clients. 

Comment réagirait-il à l’annonce d’un lot défectueux envoyé dans l’espace ?

Nous pouvons espérer qu’il détecte la faille avant.

Directeur Général de PME : de l’efficacité et de l’agilité en matière de traçabilité

Le Directeur Général d’une Petite ou Moyenne Entreprise partage des enjeux similaires en matière de qualité-traçabilité avec, cependant, un angle un peu différent.

Il veut un système métier qui réponde aux exigences de certification et qui soit évolutif.

Conscient de l’enjeu de perte de Chiffres d’Affaires en cas de crise sanitaire, le directeur général veut maîtriser les processus de rappel (visibilité des produits, clients impactés). 

Equipés de notre logiciel ERP, ces deux responsables ont la possibilité :

Tout au long du flux, de rendre les opérateurs plus autonomes sans rien enlever à leur rigueur de suivi des méthodes HACCP, en suivant les plans de contrôles informatisés.

De sortir une traçabilité en quelques minutes dans le cadre d’un audit ou d’une volonté de certification ISO, IFS ou BRC pour s’ouvrir à de nouveaux marchés ou simplement d’empêcher nos héros de l’espace de tomber malades…

Un besoin de traçabilité alimentaire quelle que soit la taille de son entreprise

Oui, toute entreprise industrielle va, quelle que soit sa taille, chercher à gagner en traçabilité.

D’une traçabilité papier crayon à une informatisation…

Une TPE qui s’informatise va amorcer la transformation numérique indispensable à sa croissance en ayant à cœur d’assurer une qualité et une traçabilité sans faille. 

Elle va donc chercher à se doter d’un outil de gestion qui lui propose de mieux maîtriser la traçabilité de ses produits

Très souvent, l’entreprise passe du papier/crayon à un système d’information.

La traçabilité à travers un logiciel ERP est l’une des premières briques de la transformation numérique pour une entreprise de cette taille. Cette traçabilité va lui permettre de se positionner sur des marchés qui nécessitent qu’elle soit “mieux armée” pour être en conformité avec les exigences d’audits de type IFS ou BRC.

Traçabilité et coûts de production, l’enjeu de rentabilité pour une ETI

Pour les PME, ETI et groupes, la traçabilité peut aussi être vue avec un angle différent, comme une source de rentabilité. Plus précisément, comme une source de gains de productivité, en réduisant significativement le risque d’erreur, la perte de matière et la perte de temps liée, si l’outil suit le développement et les ambitions de l’entreprise.

Comment simplifier et sécuriser sa traçabilité avec un logiciel ERP ?

Un logiciel ERP est une tour de contrôle pour l’ensemble des éléments et informations gravitant autour de la traçabilité. Un ERP doit posséder les moyens de contrôler, d’analyser et de croiser les informations pour vous permettre d’engager un plan de rappel en cas d’anomalie ou de non conformité détecté sur un produit. 

Comment maîtriser le périmètre nécessaire à sa traçabilité ?

L’organisation de certains ateliers ne facilite pas la collecte des données en temps réel. 


Pour autant, les déclarations réalisées a posteriori, les ventilations de consommation par exemple ou le suivi d’un fifo, peuvent convenir s’ils correspondent à la maille de traçabilité suffisante. D’un côté, il faut suivre les cahiers des charges ; de l’autre, il faut confronter le coût d’un retrait de marchandise plus étendu au coût d’une mise en place contraignante toute l’année. Effectuer un plan de rappel un peu plus large par défaut est un moyen d’être sûr de minimiser le risque, notamment en cas de mélange, de gestion des rebuts, de recyclage de matières.

Plan de rappel avec un logiciel ERP, c’est-à-dire ?

Pour que le rappel soit sûr, il ne doit laisser passer aucun lot non conforme.

Un plan de rappel de produits frais, par exemple, démarre un vrai contre la montre…

Et dans tous les cas, la meilleure des traçabilités est celle qui est en adéquation avec le niveau de contraintes du cahier des charges de l’entreprise.

En matière de plan de rappel notre outil ERP permet :

  • la recherche des lots vendus pour effectuer une procédure de rappel
  • la traçabilité des lots consommés ou fabriqués pour blocage interne
  • les échanges avec les contacts qualité qualifiés entre l’entreprise et ses clients (mails pré-établis pour envoi rapide)

Le plan de rappel peut aussi être utilisé en interne, pour un produit non conforme repéré sur la ligne fabrication. L’idée étant d’être toujours le plus réactif possible et d’engager des actions au plus tôt : arrêter les conditionnements de la matière qui pose problème, bloquer les produits en stock.

Dans le cas de notre aventure spatiale, le plan de rappel va permettre d’indiquer à nos spationautes les produits à isoler avant qu’ils ne soient consommés…ou s’ils le sont, d’apporter des précisions quant à l’origine du problème afin de guider le personnel médical chargé d’assurer la santé de notre équipage.

Pour une traçabilité simple ou plus complexe, avec des ingrédients travaillés “sous process continu” ou des séries longues, notre logiciel ERP permet une restitution graphique rapide qui simplifie la recherche. 

Cette traçabilité visuelle permet de naviguer facilement amont, aval et par lot, avant de lancer si nécessaire un plan de rappel (avec envoi de mail) et bloquer des lots en stock concernés.

Logiciel MES, logiciel ERP et traçabilité ?

Les logiciels MES sont des outils de production pour gagner des points de productivité. Il est d’ailleurs plus exact, lorsque l’on parle de traçabilité et de logiciel MES, de se référer à la traçabilité de production. Un logiciel MES permet une traçabilité en temps réel des flux de matières dans l’usine lorsqu’un logiciel ERP va centraliser ces informations de traçabilité.

Concrètement, quelle est la différence entre l’apport du logiciel ERP et celui du logiciel MES ?

LOGICIEL ERP ET LOGICIEL MES SONT COMPATIBLES ET COMPLEMENTAIRES

Le logiciel MES collecte les données en temps réel. Le logiciel ERP compile ces données et présente une traçabilité complète du flux, riche d’informations de toutes origines (issus en autre d’un logiciel MES !) et multisites. Le logiciel ERP propose des outils de supervision et également des outils pour être réactif, tels que les actes de qualité pour lancer des opérations ‘en masse’. L’ERP est l’organe indispensable pour répondre à des besoins d’audit.

Nous avons fait le choix d’une “traçabilité exécution atelier” native à nos logiciels ERP via des fonctions tactiles et mobiles afin d’accompagner les enjeux de réception, de fabrication, de conditionnement, de stockage, de préparation et d’expédition et de signalement de non-conformités. 

Notre logiciel MES, axé performance, se focalise sur le pilotage des indicateurs avec le TRS et le contrôle sur ligne, en étant très orienté gain, optimisation des lignes de production au service des animations des équipes dans le cadre de l’amélioration continue.

La traçabilité alimentaire, tendance de la foodtech

La blockchain au service de la traçabilité

 
Dépassons maintenant la gestion du risque pour aborder la sécurité alimentaire sous un angle technologique avec la blockchain. La traçabilité et la transparence dues aux consommateurs est une des tendances de la FoodTech.

Pourquoi la Blockchain ? Parce qu’elle apporte de la valeur sur la chaîne logistique, en fiabilisant les informations mises à la disposition des consommateurs sur les produits qu’ils achètent.

Rappelons-nous le scandale en 93 de la contamination de la viande de boeuf hachée qui avait fait plusieurs victimes aux Etats-Unis, ou l’affaire des steaks hachés surgelés contaminés en 2005 en France, l’affaire des plats de lasagnes supposément faits à base de viande de bœuf et qui contenaient en réalité de la viande de cheval, les exemples sont multiples…le constat est le même, il est difficile de reconstruire la confiance après une crise de cette envergure.

L’usage de la blockchain dans la traçabilité alimentaire

Le rôle d’un logiciel ERP avec une technologie blockchain est de permettre la collecte automatique des données issues des flux. Les produits sont audités digitalement et les données, enregistrées via la blockchain, sont restituées à l’écosystème. 

La technologie Blockchain garantit de façon quasi immédiate une traçabilité globale dans un environnement où les acteurs sont parfois très nombreux. C’est un moyen de prouver cette transparence alimentaire aux consommateurs. On parle alors non plus seulement de traçabilité alimentaire mais de traçabilité de l’information.

Certains de nos clients l’ont mise en place avec succès comme une vraie stratégie. A la fois pour apporter la preuve de traçabilité sans faille de leur produits, communiquer plus directement avec leurs consommateurs mais aussi pour valoriser leur filière, mettre en lumière leurs producteurs, les modèles d’élevage ou de cultures. 

Le Food Scanning et la traçabilité alimentaire

Le Food Scanning permet, via le scan d’un QR Code ou d’un code-barres, d’obtenir des informations sur un produit donné.
Il est adapté pour les cosmétiques, les produits d’entretien ou les produits alimentaires. Ces applications sont largement plébiscitées par les consommateurs depuis plusieurs années. Et ces acteurs intègrent maintenant d’autres informations que les informations nutritionnelles comme des éléments de traçabilité (lieu de production, méthodes d’élevage ou de culture, etc.). Il s’agit de renouveler la confiance des consommateurs, de recréer un lien avec eux et, certaines applications le permettent, de les inciter à éviter le gaspillage alimentaire. 

Des start-up comme Yuka ou notre partenaire Greencode ont largement popularisé le food scanning. Le principe est repris par d’autres comme Scan’Up ou encore la marque C’est qui le patron ?!

La plateforme GS1 France et les échanges EDI

GS1 France a créé une plateforme développée autour d’un langage commun, le standard de la traçabilité par événement, appelé EPCIS afin de simplifier, d’optimiser et de sécuriser les échanges d’informations autour de trois axes principaux : l’information produit, la supply chain et la traçabilité. Quinze filières sont concernées, notamment, les produits de grande consommation, les vins et spiritueux, la santé, l’e-commerce, la RHD, les transports et logistique, le ferroviaire ou encore l’énergie. 

GS1 France s’appuie beaucoup sur les messages EDI (échanges de données informatisées). 

En effet, la traçabilité ne s’arrête pas au quai d’expédition de nos clients, elle se poursuit sur les plateformes de stocks déportés ou de distribution. Les messages qui transitent par l’EDI entre les différents acteurs comportent un certain nombre d’informations qualité issues de l’ERP.

La traçabilité prospective…

Suivre la traçabilité événementielle

Répondre à un besoin qui va au-delà d’une traçabilité matière mais lié à un événement (démarrage d’OF, non conformité, départ d’un opérateur, etc). On parle donc de traçabilité événementielle, avec comme angle d’attaque, une anomalie.

Mixer traçabilité des matières et traçabilité des moyens de production

Dans l’hypothèse où, un mauvais réglage a été fait sur une ligne et résolu à une certaine heure, il s’agit de vérifier tous les lots fabriqués avant cet horaire.
Comment ressortir précisément l’ensemble des lots passés sur une machine ? C’est là que nous parlons de traçabilité liée aux moyens de production, avec comme “filtre”, comme axe de recherche, les lignes ou les équipements.

Modéliser la traçabilité avec la démarche BPM

La démarche BPM (Business Process Management ou Gestion des processus Qualité en français) consiste à analyser et à adapter régulièrement ses processus en fonction des contraintes ou problématiques identifiées en suivant des indicateurs précis. Le but étant de développer sa performance et sa qualité de service en diminuant les erreurs humaines comme les problèmes de communication au sein de ces processus au profit d’une plus grande valeur ajoutée pour les tâches à accomplir. De cette manière, la traçabilité est complètement intégrée aux processus de fabrication.

Une sérialisation pour les IAA plus accessible en termes de coût ?

Il s’agit de tracer unitairement les produits à forte valeur sans atteindre les coûts conséquents d’une sérialisation…Ce système sécurisé et anti-fraude est intéressant à envisager pour des produits à forte valeur, de luxe comme le foie gras, caviar,  les spiritueux à l’identique de ce que l’on peut trouver pour le secteur pharmaceutique (la sérialisation).

Aller plus loin dans la récupération des données avec les IoT…

L’apport des l’IoT ouvre le champs des possibles, nous pouvons espérer récupérer automatiquement et de manière sécurisée de nouvelles données essentielles afin d’enrichir les données de traçabilité et de qualité que nous centralisons déjà.

Conclusion

Six consommateurs mondiaux sur dix souhaitent en savoir plus sur l’origine des aliments. C’est ce que révèle l’enquête Innova Consumer Survey 2020. La transparence, que l’on peut rapprocher de la traçabilité, figure dans le gagnant Top Ten Trends d’Innova Market Insights pour 2021. Indéniablement, l’information sur les produits a pris le dessus sur le prix. La traçabilité est un enjeu essentiel, elle se doit d’être facile et rapide grâce à des solutions performantes en adéquation avec les besoins de l’entreprise. La traçabilité doit intégrer de nouvelles notions, issues des demandes croissantes des consommateurs exigeant davantage de valeurs d’éthique, en matière d’environnement et de label propre. Quant à nos astronautes, il est temps pour eux de revenir sur terre…en pleine forme, bien sûr !

Et VOUS, quel est votre besoin en matière de traçabilité ?

Pas la peine de choisir un mammouth pour écraser une mouche.

Vous avez un projet en matière de traçabilité ?

Rendez votre traçabilité moins chronophage, plus fiable et plus rapide sans faire de concession. Gagnez du temps. Nous accompagnons la transformation numérique de votre industrie.

Il s’agit avant tout de choisir une traçabilité flexible et adaptable en fonction de vos besoins. Commencez par identifier vos objectifs de traçabilité :

  • La nécessité de vous faire certifier
  • La nécessité de pouvoir communiquer des éléments de traçabilité/qualité pour vous ouvrir à de nouveaux marchés (être référencé en grande distribution ou autre exemple, au sein du rayon producteurs locaux dans les supermarchés)
  • La volonté d’afficher votre implantation locale et votre proximité géographique avec le consommateur (favoriser le circuit court, la fraîcheur du produit sans choc frigorifique, minimiser l’impact CO2 sur la planète)
  • La volonté de valoriser la traçabilité/qualité de vos producteurs (production responsable, agriculture raisonnée, label bio, label qualité ou AOP, AOC)

Ces articles peuvent vous intéresser

Logiciel supply chain impact rse
Actualités VIF Supply Chain

RSE et Supply Chain : la Supply, acteur Responsable ? 

En intégrant des pratiques de production et de Supply Chain plus durables et efficientes, une entreprise industrielle peut améliorer sa performance RSE en réduisant ses coûts et en augmentant sa compétitivité sur le marché. 

Lire plus
visuel uniplaneze
Actualités Communiqués de presse VIF ERP

UNIPLANEZE, fleuron de l’industrie cantalienne, déploie VIF ERP

UNIPLANEZE a retenu VIF ERP pour monter en puissance sur la gestion commerciale, la préparation des commandes, la gestion des stocks et la production….

Lire plus

WEBINAR

Jeudi 18 Avril à 11 h : Comment BIOGROUPE a optimisé ses opérations pour soutenir sa croissance ?